Pour ce billet, je donne la tribune à Vincent C.Naud, que je coach depuis plusieurs semaines.
À Propos de Vincent : Je suis spécialiste en marketing et je travaille dans une agence de marketing à Montréal. J’ai aussi un site de vente de produits de laine d’alpaga et d’Amérique du Sud (pour les plus frileux d’entre vous : http://boutiqueartinca.com/).
Je suis un type assez réservé en général (pas un hermite quand même) et, somme toute, assez tranquille. Pour des raisons obscures, j’ai toujours voulu expérimenter ce qu’est la boxe… peut-être que le « Adriennnnnnne » de Rocky m’a inspiré… en tout cas, ce côté de moi surprend pas mal mon entourage, qui a souvent un avis assez arrêté des sports de combat : « il faut être complètement fou ou complètement idiot pour vouloir faire un sport où on se fait frapper. » Pour ma part, je me suis toujours dit qu’il y a des raisons plus justes de vouloir pratiquer un tel sport que d’être complètement fou.
Une vie tranquille… trop tranquille sans la boxe
En apparence, si on regarde ma page Facebook, ma vie a l’air remplie de rebondissements… mais ça c’est en apparence; le quotidien c’est pas mal plus du 8 à 5 assis devant un ordinateur, et un soir sur deux un entraînement pour me rappeler que je vis dans un corps de cueilleur-chasseur et non de sédentaire du 21e siècle.
Au final, disons que j’ai une vie tranquille : j’ai un condo à Boucherville, une copine, un chat qui s’appelle Giorgio, j’aime cuisiner et attention… roulement de tambour, ma spécialité c’est la pizza maison et je prépare moi-même ma pâte à pizza. Excitant n’est-ce pas?
Comment sortir de sa zone de confort avec la boxe
Eh bien c’est peut-être ce qui m’a convaincu que je devais essayer quelque chose de différent; saupoudrer ma vie d’adrénaline. Un soir alors que je me retrouve à cogner sur un sac au techno-boxe, je vois notre hôte (Terry) donner un cours de boxe… Eh mais ça a l’air cool ça! Je devrais essayer!
Depuis quelques semaines, le vendredi fin d’après-midi, je peux retirer mon habit de travail routinier pour enfiler les gants et me mettre dans la peau d’un boxeur. Une fois rendu au gym, la semaine est oubliée.
Mes premiers sparring
Depuis peu, c’est maintenant « mouthpiece » et casque qui se sont ajoutés; on fait enfin du sparring! Bien sûr l’idée de me faire frapper me fait peur, mais ce que je crains par-dessus tout c’est de « choker » au premier coup encaissé et de soudainement détester la boxe, alors que j’ai l’impression de seulement commencer à adorer.
Et savez-vous quoi? Jusqu’à maintenant, c’est vraiment cool. J’ai le sentiment qu’au cours de ma semaine, j’aurai vécu quelque chose hors du commun! Et merci à Terry qui, avec sa grande expérience ne me « punit » pas trop fort lorsque ma garde est inefficace… mais n’hésite pas à me rappeler l’importance d’une bonne garde, user de ruse avec une feinte, ou encore me faire reculer de ma position avec un coup bien placé au corps. Bref, oui ça fait un peu mal, mais surtout après… car l’on carbure à de l’adrénaline pure… et voilà pourquoi certain deviennent complètement amoureux de ce sport de fou.
Une sympathique boxeuse m’avait dit un jour alors que je la questionnais sur le sentiment qu’elle éprouvait dans un combat, elle m’a affirmé : « tu ne peux pas comprendre… le rush d’adrénaline… c’est capoté, tu ne peux pas comprendre il faut que tu vives ça. » Maintenant… je comprend un peu mieux ce qu’elle voulait dire.